Vaud’herland se situe dans le département du Val d’Oise, à une vingtaine de kilomètres de Paris.

Vaud’herland

 La commune est entourée par les villes de Gonesse, Le Thillay et Roissy-en-France.

Vaud’herland dénombre 101 habitants (recensement de 2017).

Ma commune

Combien de fois m’est-il arrivé quand une personne me demande où j’habite et que je reponds : à Vaud’herland, de voir les yeux et le visage de mon interlocuteur refléter l’étonnement et la surprise.

Vaud’herland ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Un village peut-il porter ce nom ;la consonance si étrange ? Où donc se trouve-t-il ? Dans le Nord de la France…..en Belgique ? en Hollande ?

Origine du nom.

D’aprés des recherches éffectuées a la Bibliothèque Nationale, notre village s’appelait :
Vers l’an 1270 :VALDERNAUT(A.N.J.737 No 7)
Vers l’an 1300 :VAUDERNAUT(A.N.S.3712-dossiers1 et 2 )
Vers l’an 1329-1332 :VAL ERNAUT ou VAL ERNAULT
Vers l’an 1700 :VAUDRELAN
A partir de 1723 :VAUDERLAND ouVAUDERLAN

Au cours de la 3eme année de la République une et indivisible vers 1794 qu’on voit apparaître pour la première fois VAUD’HERLAND avec un H dans les registres de la commune.

Selon Mr Langlois Huet, le nom de Vaud’herland est d’origine carolingienne. Le domaine aurait appartenu au seigneur HERLANDUS.

Histoire

Odon de Sully autorise les moines de l’abbaye de STe geneviève de Paris a établir une chapelle en 1202….En 1450 on trouve dans un pouille le nom de VALLENDI—Vallee HerlandiQu’est ce qu’un « pouille ? »Sous l’ancien Regime était le registre des biens et bénéfices écclésiastiques dans une région.Mr Thery,dans son histoire de Gonesse parue en 1960 donne les mêmes renseignements. Mr Pigeon écrivait ceci en 1964 « La consonnance est d’ordre scandinave et paraît signifier..VALLEE d’ EAU ».Les fossiles qu’on a découverts donnent bien à penser (dans des temps très anciens) un plan d’eau important. La mer recouvrait entièrement la région Parisienne à la fin de l’ère tertiaire et au debut du quaternaire soit deux millions d’années.

Le document le plus ancien concernant notre village est la charte de l’Eveque de Paris,Odon de Sully datant de Juin 1202 concernant l’érection de la chapelle de vaud’herland qui fut dédiée à Notre Dame comme l’était les chapelles et églises de cette epoque..La chapelle actuelle date de 1890 et fut entièrement reconstruite par les dons de la famille ESCHARD THUQUOT originaire de Vaud’herland.

Sous l’ancien régime

Vaud’herland,sous l’ancien Regime dépendit de Roissy puis de la paroisse de St Pierre de Gonesse….C’est en 1822 que Vaud’herland fut érige en commune et désservi par le cure du Thillay en ce qui concerne le culte catholique..Au XVIIe siecle le village comptait 38 familles et 198 habitantsEn 1830 le nombre était descendu à 128..Il y avait jadis une foire le jour de l’Assomption le 15 Août…Cette foire,transformée en fête, a subsisté jusqu’en 1914-1918…Ce droit de foire fut accordé par Louis XV –en Mars 1753-a son ministre,Jean Baptiste Machault d’Arnouville,célèbre par son édit de mai 1749,établissant l’impot du vingtieme, par lequel il essayait d’établir le principe de l’égalite de tous devant l’impôt.Si cet essai avait connu le sûcces, au lieu de se heurter a l’incompréhension des privilégiés, notre France aurait peut être évite la secousse,que fut la révolution de 1789 .La principale activite de Vaud’herland fut, jusqu’à la naissance du chemin de fer, l’exploitation d’auberges et de relais, situés en bordure de la grande rue. Il ne faut pas oublier qu’à Vaud’herland passait il y bientôt 2000ans la voie romaine de Paris à Senlis ! Ce fut ensuite le lieu de passage des nombreux pèlerins, venant du Nord et des Pays-Bas portant comme emblème la coquille (reprise depuis quelques années par la Societe Shell dans sa publicité) et se dirigeant vers Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne,qui fut pendant plusieurs siècles le pèlerinage le plus fréquenté de toute la chretienté. Saint-Jacques-de-Compostelle fut meme appellée -la Mecque de l’Occident-!

Place à l’imagination

Faisons un effort d’imagination pour nous représenter le courage, la persévérance, et meme la témérité de ces innombrables pèlerins qui, à pied, à travers les plaines,les vallées et les montagnes,au milieu de tous les risques de routes encore peuplées de brigands et de rançonneurs,faisaient un voyage de 2000kms et plus,pour aller accomplir leurs dévotions sur la tombe de St Jacques le Majeur !.Les auberges etaient nombreuses pour se refugier la nuit, de se restaurer et parmi elles ,celles la plus reputées était celle de Vaud’herland..

Il faut feliciter tous les habitants d’avoir fait beaucoup d’effort pour remettre en etat cette vénérable eglise.Sa principale richesse consistait en 4 statues en bois et un fauteuil signe « JACOB  » qui…. hélas.!!.. ont disparues victimes de gens peu scrupuleux..

J’espère que cette histoire dans le temps vous a interéssée.Nous continuerons à faire d’autres recherches pour vous inciter de venir nous voir dans notre beau village.

 

L’église et la Chapelle Notre-Dame des Victoires

La cloche de l’église Notre Dame des Victoires est baptisée comme suit :

« L’an 1744 j’ai été bénite par messire Louis Martin Mahe prestre curé de Notre Dame de Vauderlan et nommée Marie Geneviève Nicole par Me Nicolas Gilles bourgeois de Paris et par demoiselle Marie Jeanne Cauhet femme Inscription Chapelle Notre Dame des Victoires à Vaudherlandde Me Marc Antoine Gilles marchand de vin à Paris, parein et mareinne André Hollande Marguillier en charge et Jean Moret sindic. »

La Chapelle Notre-Dame des Victoires est un ancien lieu de pèlerinage qui a pris fin après la Seconde Guerre Mondiale.

La cloche à Vaudherland

La cloche à Vaudherland

Catégorie : fonderie de cloches

Edifice de conservation : église Notre Dame de l’Assomption

Matériaux : bronze

Dimensions : hauteur = 70 ; diamètre = 70

Précision représentation : motif décoratif végétal

Précision état : bon

Inscription : inscription concernant le donateur

Précision inscription : « L’an 1744 j’ai été bénite par messire Louis Martin Mahe prestre curé de Notre Dame de Vauderlan et nommée Marie Geneviève Nicole par Me Nicolas Gilles bourgeois de Paris et par demoiselle Marie Jeanne Cauhet femme de Me Marc Antoine Gilles marchand de vin à Paris, parein et mareinne André Hollande marguillier en charge et Jean Moret sindic ».

Auteur(s) : auteur inconnu

Siècle : 2e quart 18e siècle

Date(s) : 1744

Date protection : 1944/04/27 – classé au titre objet

Statut juridique : propriété de la commune

Type d’étude : inventaire topographique

Nom rédacteur(s) : Legland Lhomel I. ; Vasseur R. ; Olivereau C.

Copyright : Inventaire général, 1986

Référence : IM95000363

Dossier consultable : service régional de l’inventaire Ile-de-France – 98 rue de Charonne – 75001 Paris